Argent colloïdal : La renaissance de ce remède en or (citation de J. Perros dans son livre paru aux éditions Guy Trédaniel – 2011). Tout est quasiment dans ce titre.
Connu partiellement ou pas du tout, zoom sur les aspects de ce produit simplissime et pourtant fantastique !
C’est quoi de l’argent colloïdal ?
C’est simplement une quantité infime de métal d’argent sous forme de petites particules mélangé à de l’eau (la plus pure possible). Métal sous forme de sel d’argent pour les produits ancestraux (vieux de plus de 2000 ans), et des ions positifs d’argent pour les produits les plus récents dans de l’eau déminéralisée. On parle de nos jours de nanoparticules d’argent…ou encore oligodynamique d’argent…
Pourquoi dit-on colloïdal ? Le terme colloïde représente des particules fines non visibles à l’œil nu, en suspension. Vous avez soit des particules d’argent en suspension ou des ions d’argent en suspension également (l’ion d’argent est un atome d’argent auquel il manque un électron.)
Quittons ce débat de spécialiste, et de puriste, pour nous concentrer sur les applications de l’argent colloïdal avec quelques sujets mis en relief :
Le saviez-vous ? L’argent colloïdal était notre antibiotique avant l’arrivée de nos antibiotiques de synthèse dans les années 1940. Il a été « oublié » par notre industrie chimique médicale.
L’argent colloïdal est un anti-infectieux large spectre : bactéries, mais aussi virus, fongique (champignons) et parasites ! Il existe aussi encore sous forme de pansement à l’argent pour notamment pour les blessures.
Le saviez-vous ? L’argent colloïdal revient en force dans nos utilisations car nos fameux antibiotiques de synthèse sont à bout de souffle et nous allons faire face à une grave problématique : la haute résistance des bactéries face à ces produits. Cela signifie que nos antibios chimiques sont de moins en moins efficace. Nous sommes quasi à leur troisième génération et nos seuls leviers sont l’augmentations des doses et des durées de traitement.
De son coté l’argent colloïdal lutte contre nos actuels bactéries résistantes, et ne délivre aucun effet secondaire, et n’engendre aucune résistance de celles-ci. CQFD.
Le saviez-vous ? Un antibio chimique tue une demi-douzaine d’organismes pathogènes, l’argent colloïdal entre 650 et 750 selon les spécialistes ! De plus il attaque en quelques heures…pas de traitement de 5 à 8 jours…
Le saviez-vous ?
Notre corps contient environ 1mg d’argent ! Et nous ingérons tous les jours des traces de cet oligoélément indispensable au bon fonctionnement de l’organisme.
Par contre, du fait de l’usage intensif des engrais et pesticides, l’ensemble des oligoéléments se sont fortement appauvrit. En 100 ans, selon le Sommet de la terre à Rio (1992) nos sols se sont appauvrit d’environ 72% en Europe…Il est donc indispensable de se complémenter en « oligo » argent, notamment en cas de pathologie.
Bref, vous comprenez que ses atouts sont multiples. Il est actif sur une quantité de bactéries, champignons, virus, sans leur faire développer des mutations de résistances, sans effet secondaire, très large spectre, et actif très rapidement…
C’est quoi exactement la résistance de nos bactéries ?
Prenons l’exemple du plus connu de nos terribles bactéries tuantes : le Staphylocoque doré. Vous avez très certainement entendu parler des maladies nosocomiales. Le Staphylocoque en fait partie de façon majoritaire. Il est inefficace à 95% face à la pénicilline (mère de tous les antibiotiques). En 1974 seulement 2% de résistance de la seconde génération d’antibio : la méthicilline. Ce chiffre devient 64% en 2003 ! Voyez ainsi la rapidité d’adaptation, de résistance de cette bactérie face aux antiobi chimiques…Et ce n’est pas la dernière génération d’antibiotique de synthèse, le Vancomycin, l’antibio de dernier recours quand les précédents ont échoué…il montre aussi de plus en plus de problématique au fur et à mesure du temps.
En France on estime entre 500 000 et 800 000 le nombre de patient qui seront atteint d’une infection nosocomiale par an, avec un nombre de décès estimé entre 10 000 et 20 000 par an…
Aux États Unis les morts par infections nosocomiales sont plus nombreuses que les morts additionnés du Sida, du cancer du sein, et des accidents de la route, soit environ 100 000 décès !
D’autres effets surgissent !
A présent et dès les jeunes générations – nos enfants -, nous voyons apparaitre de toutes nouvelles allergies aux antibiotiques synthétiques…
A présent connu de tous, vous savez que la flore intestinale, si précieuse à notre défense immunitaire, est mise à mal durant et après ces traitements. L’apparition d’infection fongique n’est pas rare comme le célèbre Candida albicans.
Et les Virus ?
L’argent colloïdal pourrait « gérer » environ 24 virus. Sans aller ici dans les détails l’argent oligodynamique peut lui s ‘attaquer à environ 200 virus !
Citons en exemple le virus de la grippe, le H5N1, le SRAS, H1N1, …
Des scientifiques se sont également préoccupés du VIH, Malaria, Hépatite B.
C’est aussi une piste pour certains cancers. Le chercheur Dr Gary Smith a remarqué que les cellules cancéreuses se développent dans un organisme en carence en argent. Quand l’argent est présent, les cellules cancéreuses cessent de se développer et le corps guérit…
Le coin des spécialistes :
Pour les férus de biologie, ou encore naturopathes, médecins, on ne maitrise malheureusement pas de nos jours les vraies raisons, le fonctionnement de cet argent sur notre organisme. De nombreuses hypothèses sont néanmoins considérées comme plausibles :
L’argent colloïdal agit de 3 manières :
- Perturbation des protéines membranaires des pathogènes.
- Désactivation de leurs enzymes
- Inhibition de la reproduction par association avec leur ADN
De nombreuses bactéries, virus, champignons, utilisent une enzyme spécifique pour respirer et pour vivre. Les particules d’argent agissent comme un catalyseur en inhibant cette enzyme. Asphyxie et mort des agents pathogènes s’en suivent. Leur reproduction est également stoppée.
Et ceci SANS altérer les cellules saines des mammifères car la paroi cellulaire est différente des peptidoglycanes constituant la paroi cellulaire de la bactérie par exemple.
Quelle dose maxi pour utiliser l’argent colloïdal ?
La dose limite journalière selon la directive européenne 98/83/CE de 1988 est inexistante dans la qualité des eaux de boisson.
Selon l’EPA (Environnmental Protection Administration) la dose limite journalière pour la consommation humaine est de 350 microgrammes (pour un poids corporel de 70 kg).
Cela correspond à prendre tous les jours pendant 70 ans l’équivalent de 35ml d’argent colloïdal à 10ppm tous les jours, soit encore l’équivalent de 7 cuillères à café. Vous voyez donc ici que l’on ne va jamais atteindre, même en cas de pathologie, ce genre de dosage maxi, et encore moins toute sa vie.
Quelle concentration utiliser ?
C’est ici un vaste débat de spécialistes. Certains militent pour une faible concentration, d’autres pour des doses plus importantes. Ceci étant le plus souvent induit de leurs possibilités de fabrication ou des études ciblées sur telle ou telle concentration. On oscille ainsi entre 5ppm et 20ppm. « Ppm » signifiant « Partie Par Million » : c’est-à-dire 10 molécules d’argent pour un million de molécule d’eau, pour l’exemple du 10 ppm.
En réalité, en ayant compris qu’il n’y a pas de problématique de dosage maxi, que le corps élimine le surplus par ses voies naturelles, il n’y a pas besoin d’être aussi précis. Nos scientifiques constatent à juste titre que plus les particules sont fines, mieux elles agissent. L’intérêt étant d’aller « envahir » toutes les zones d’un organisme afin de débusquer tous les éléments pathogènes. C’est ainsi plus facile de véhiculer une nanoparticule qu’un sel d’argent dans des endroits finement vascularisé…
De plus, si vous utilisez un dosage à 20ppm, il suffit de diviser les doses par deux, pour retrouver l’équivalent du 10ppm…L’autre moyen étant de faire une dilution : ajouter 20cl d’eau déminéralisée dans 20cl d’argent à 20ppm, et vous aurez ainsi du 10ppm. A noter aussi que dans le temps, une fois entamé, votre flacon va subir une oxydation naturelle, et une perte dans le temps de la naturelle répartition des ions d’argent. Le flacon perdra ainsi au fur et à mesure son taux de ppm. Le contact avec d’autres métaux, voire de polarité électrique, les ions d’argent font être « déchargés » et perdre ainsi leur avantage d’être en suspension électrique. C’est ainsi qu’il faut éviter d’utiliser des ustensiles de métaux en manipulant cet argent colloïdal, comme une cuillère en métal par exemple…
Quel dosage usuel pour les humains ?
Pour ne pas partir dans de multiples recettes, nous utiliserons l’exemple de la concentration à 10ppm. Il existe trois types de recommandations :
- La dose nutritionnelle : une cuillère à café par jour
- La dose d’attaque : quatre cuillères à café, trois fois par jour. On peut doubler cette dose les premiers jours.
- La dose long terme : une cuillère à café, trois fois par jour
A noter que pour vos enfants vous pouvez diviser par deux ces conseils de dosage.
Vous retrouverez ces conseils ou d’autres dans le livre de Jeanne Perros.
Quel dosage usuel pour vos animaux ?
Pour ne pas partir dans de multiples recettes, nous utiliserons l’exemple de la concentration à 10ppm également. Afin de rester raisonnable en matière de dosage, on ne peut pas faire un simple rapport mathématique entre les doses humaines d’un poids de 70kg, à un animal de poids de 10 kg par exemple, en divisant par 7 par exemple…On peut néanmoins partir sur une dose divisée de façon possible à administrer.
Trois types de recommandations, exemple d’un animal de 10kg :
- La dose nutritionnelle : une dose par jour (1ml)
- La dose d’attaque : 3ml, trois fois par jour. On peut doubler cette dose les premiers jours
Un spray vaporisateur est ici dans le cas des animaux très pratique. Il va diffuser très peu de solution à chaque pulvérisation, tout en restant facile à faire et à compter.
Comment effectuer l’administration ?
Deux principes existaient avant 2010. Par voie externes, et par voie interne.
On ne peut plus pour une raison inconnue parler d’administration par voie interne. Vous devinerez par vous-même pourquoi cette interdiction ? Ceci est uniquement une interdiction française, car de plus en plus utilisé par exemple aux États Unis, pays avec le plus de recherches et scientifiques ayant étudiés sur cet argent colloïdal.
- Par voie externe : il s’agit de pulvériser, d’humecter (pansement) les parties externes à désinfecter par exemple.
Il s’agit ainsi des différents problèmes de peau : boutons, égratignures, blessures, piqûres, brûlures. Pour les yeux / oreilles en cas d’inflammation, ou de gale d’oreille par exemple pour nos animaux. Vous pouvez ajouter bon nombre de cas qui nécessite une désinfestation.
- Et donc avant 2010, nous pouvions par ingestion recouvrir aux dosages explicités juste avant, cf. détail dans le livre de Jeanne Perros.
L’idéal pour ces ingestions étant de laisser en bouche le liquide quelques instants pour faciliter l’assimilation buccale. Les naturopathes savent bien que le début de la digestion et surtout des signaux électriques d’informations démarrent par la bouche, la langue et la thyroïde reliée « électriquement ».
Le saviez-vous ? Les autres utilisations méconnus et pourtant basiques
On peut utiliser l’argent colloïdal pour purifier l’eau. Très utile pour nos animaux en cas d’usage d’eau non contrôlé. Une cuillère à café par litre d’eau est conseillée.
L’argent colloïdal permet également d’assainir les surfaces par vaporisation par exemple.
Vous pouvez également prendre soin de vos plantes en pulvérisant celles-ci, les protégeant ainsi des bactéries, champignons, virus…Ajouter 4 cuillères à soupe par litre d’eau.
De nouveaux revêtements existent pour lutter contre les phénomènes de stagnation de bactéries/virus sur les poignées de porte par exemple, agissant ainsi comme désinfectant permanent.
Le saviez-vous ? Les utilisations reconnues dans le milieu médical
Le traitement des brûlures et des plaies arrive bien entendu en premier lieu. La force de désinfection est ici tout à son honneur.
La prévention des infections oculaires des nouveau-nés s’effectue à l’aide d’un collyre au nitrate d’argent.
Et surtout on retrouve à présent de plus en plus de cathéters et diverses sondes avec des revêtements contenant de l’argent. Rappelez-vous du désastre sanitaire des maladies nosocomiales, la porte d’entrée étant principalement ces deux instruments.
Références bibliographiques
Je cite en exemple le livre de Jeanne Perros « L’argent colloïdal, un remède en or » car c’est une ingénieure française qui est passionnée par les médecines dites douces.
Mais vous pouvez trouver plus de 25 livres traitant de ce sujet, avec il est vrai beaucoup d’ouvrages en langue étrangère.
Justine Pommier a également publié un livre entier sur l’argent colloïdal. Vous trouverez facilement ceux-ci et bien d’autres chez votre libraire ou sur le net.
J’ai juste voulu ici éveiller chez certain l’intérêt de ce produit simple et néanmoins redoutable. Le sujet est ainsi à approfondir à votre souhait.
Autre article sur l’argent colloïdal
Échantillons de publications scientifiques :
- Cancer du sein : Franco-Molina MA – PMID : 21080962
- Activité antibactérienne contre les bactéries à Gram négatif et à Gram positif : Vila Domínguez A – PMID : 31963769
- Traitement de la rhino sinusite chronique : Ooi ML – PMID : 29696011